A l’occasion de la fête de la bastide, de vieilles cartes postales vous feront découvrir le Réalmont d’antan.

Les festivités auront lieu les 14 et 15 mai prochains au cœur de la commune. Comme nous l’avions déjà abordé dans un précédent article, de nombreuses animations et initiatives sont prévues au cours de ces 2 journées. Tarn Me up, partenaire de l’événement en fera le tour jusqu’au jour j. Nous avons notamment déjà abordé, il y a quelques jours, les visites guidées qui seront proposées au public (voir article ici) et nous continuons maintenant avec un zoom sur des collections de cartes postales. Au travers de deux rendez-vous bien distincts, elles nous replongeront dans le Réalmont d’une autre époque.

Une exposition

La plus grande collection sera visible dans une exposition, les deux jours de 10h à 18h, à la salle polyvalente haute. Vous pourrez découvrir pas moins de 200 cartes postales réparties en une vingtaine de panneaux différents. C’est Pierre Di Cato qui a constitué cette exposition. Il la montre notamment au salon des minéraux et des fossiles qu’il organise. La municipalité de Réalmont lui a demandé de la lui mettre à disposition pour la mettre en avant lors de la fête de la bastide. « L’idée est de montrer l’évolution de Réalmont depuis la fin du 19ème siècle jusqu’à nos jours. Cela permet de faire découvrir comment la ville était il y a plus de 100 ans et comment elle a traversé les époques en fonction de l’évolution de la vie. » indique Nadège Barthe de la Osa, adjointe au maire en charge de la culture à Réalmont.

Ces 200 cartes ont une valeur patrimoniale importante. Elles sont toutes originales et certaines sont d’ailleurs uniques. Nombre d’entre elles sont timbrées et rédigées (elles ont donc été postées à l’époque). D’autres, en revanche, sont totalement vierges. Evidemment, c’est la photo imprimée sur la carte qui a de l’intérêt et non les messages personnels écrits au verso. C’est grâce à ces photos que le public pourra s’imaginer ce qu’était Réalmont au début des années 1900 par exemple ou quelques décennies plus tard. « Il y a des lieux qui ont totalement changé de physionomie. Par exemple, là où le Blima (le ruisseau qui traverse Réalmont) a été rebouché, près du lavoir. » précise Nadège Barthe de la Osa. A cette collection exceptionnelle, la mairie va rajouter quelques photos réunies par ses soins. Elles retraceront des moments historiques pour la ville telle que la venue du général de Gaulle dans les années 60 ou les 700 ans de Réalmont fêtés en 1972.

Pour aider le public à se situer, toutes les cartes et photos sont classées par quartier et par époque. A chaque image, des précisions seront évidemment apportées telles que la date, le lieu et parfois un petit texte explicatif. Les panneaux seront mis en valeur par des cadres en merisier. Ce sont 2 membres du conseil municipal, Alain Clergue et André Alibert, qui les ont confectionnés eux-mêmes. « Ils ont donné beaucoup de leur temps. » insiste avec reconnaissance l’adjointe en charge de la culture.

Des panneaux dans les rues

Les visiteurs pourront aussi voir une autre série de cartes postales au gré de leur balade dans les rues de Réalmont. Cette fois, c’est grâce à la collection d’une Réalmontaise, Jeannette Combes, que la mairie s’est approvisionnée. Elle a pris en photo 18 cartes postales qui seront reproduites sur des panneaux dibond de 70cm x 100cm. Ils seront accrochés à divers endroits de la commune. « L’ambition, c’est de mettre en évidence un avant/après à certains lieux de la ville. Grâce à la photo, le public pourra voir comment c’était avant et en quittant les yeux du panneau, directement dans son champ de vision, il verra comment l’endroit est aujourd’hui. » explique Nadège Barthe de la Osa. Ainsi, vous pourrez constater l’évolution de sites emblématiques de Réalmont tels que le lavoir, la fontaine de la fréjaire, la rue du cellier, la place de la république etc.

La municipalité est en train de demander les autorisations nécessaires pour pouvoir accrocher les panneaux sur les façades de certains propriétaires. Elle aimerait que cette « exposition en plein air » soit visible dès la première semaine de mai et au moins jusqu’en septembre. Les touristes pourraient en profiter pendant la saison estivale.

Ecrire un commentaire