Un militaire de 21 ans s’est donné la mort avec une arme à feu samedi en fin d’après-midi.

Il était 17h30 environ. Le jeune soldat démarrait 24h de garde au moment des faits. Il s’est isolé dans la chambre du poste de garde pour mettre fin à ses jours. Les policiers ont mené des investigations dans le quartier Fayolle et l’enquête se poursuit.

L’annonce du drame a été faite devant tout le régiment. Un drapeau a été mis en berne pendant 24h.

Dans La Dépêche du Midi, un parachutiste anonyme et gradé a dénoncé une banalisation, par sa hiérarchie, de ce suicide. Il aurait souhaité qu’une cérémonie soit organisée en hommage à leur frère d’armes. L’article du quotidien tarnais est rédigé de telle manière à ce que l’on pense qu’une détresse psychologique liée à son métier pourrait être à l’origine du geste du désespéré.  Toutefois, nous précisons que, pour l’instant, les raisons de ce geste ne sont pas connues. La retenue est donc de mise.

 Le chef de corps du régiment castrais, le Colonel Prod’homme, n’a pas souhaité faire de commentaires tant que l’enquête est en cours. Il a toutefois affirmé que des soutiens psychologiques étaient très régulièrement proposés aux effectifs de l’armée.

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