Nom d’artiste Mary Aulne
Nom Prénom Alvernhe Maryline
Née En 1979 à Evry (91)
Vit à Albi
Genre Littérature jeunesse
Site web http://maryaulne.blogspot.com/
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L’origine d’une passion

Comme souvent chez les artistes, tout a démarré au cours de l’enfance. Mary était une petite fille assez solitaire et les livres sont donc devenus très rapidement ses meilleurs amis. C’était l’occasion, pour elle, de s’évader. « Ils me permettaient de vivre d’autres vies » concède-t-elle aujourd’hui, avec du recul.
Au cours de sa scolarité, elle a bien sûr dû se confronter, comme tous les élèves, aux fameuses rédactions ! Un exercice qu’elle a immédiatement apprécié. Plus tard, au collège, est venu le temps de l’étude de la poésie. Particulièrement séduite par ce genre littéraire, c’est à ce moment là, qu’elle a commencé à écrire dans des cahiers. Ses premiers textes, vers l’âge de 14 ans, étaient donc en vers. La petite Mary ne comptait pas les heures qu’elle passait à chercher la bonne rime, le bon nombre de pieds.
Quand on lui demande ce qui l’anime dans l’écriture elle répond : « Je peux transmettre à mes lecteurs des messages qui me semblent importants. Cela me permet aussi de m’échapper de la vie quotidienne qui est parfois sombre, difficile ou les deux ! »

D’une activité « loisir », vers du « plus sérieux »

Depuis son adolescence, il est impossible pour Mary de recenser le nombre de livres dévorés, de feuilles griffonnées, de bloc-notes remplis. A l’âge adulte, peu après la naissance de sa fille, elle entreprend d’écrire un conte pour celle-ci. La nouvelle maman a continué d’écrire et un beau jour, pour « s’amuser », elle a décidé de s’auto-éditer. La machine était lancée. Comme ses textes plaisaient, elle a sauté le pas et a fini par les envoyer à des maisons d’édition.
Pour autant, elle n’a jamais choisi d’en faire son activité principale, de vivre uniquement sur son travail d’écriture ( elle est agent territorial ). La raison est simple : la rémunération des auteurs ( surtout dans la littérature jeunesse et BD ) est de plus en plus précaire.  « Ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un conjoint qui gagne un salaire confortable sont obligés de travailler à côté pour pouvoir payer les factures et faire vivre leur foyer » explique-t-elle.

La littérature jeunesse : un genre aux multiples facettes

Pour Mary, la littérature jeunesse est très différente selon les âges des enfants.
Pour les plus petits : elle cherche à les faire rêver et rire. C’est là où elle met sa poésie en action… Les rimes viennent au service du songe, de l’imagination, de la joie.
Pour les adolescents : l’auteure souhaite plutôt faire passer des messages plus forts sur diverses thématiques qui lui tiennent à cœur comme l’Histoire, la protection du vivant ou encore les dangers de notre société.

C’est donc la  particularité majeure de ce genre littéraire : il faut s’adapter à l’âge des lecteurs.
On n’écrit pas de la même façon selon si on veut toucher un public d’enfants de moins de 3 ans, d’enfants de 3 à 6 ans, d’enfants plus grands… Mary Aulne estime que  : « Pour chaque public, il faut retrouver notre part d’enfant au même âge, ses jeux, son langage, ses aptitudes psychomotrices, physiques, intellectuelles ».

Aujourd’hui, elle ne sait pas définir si elle a un style particulier d’écriture. En partie justement parce qu’il faut s’adapter, à chaque nouveau projet, à la cible qui a des attentes différentes selon son âge. Malgré tout, il y a une constante, dans tous ses écrits : elle fait très attention à la musicalité de ses mots, de ses textes en général. « Il faut que ce que j’écris fasse vibrer quelque chose en moi » assure-t-elle.

Ses influences, inspirations

Mary Aulne a bien évidemment beaucoup lu tout au long de sa vie. Ce sont les livres des sœurs Brontë et de Christian Bobin qui l’ont le plus influencée. En particulier pour la profondeur des personnages, leurs psychologies…
Mais notre auteure tarnaise n’est pas fermée. Selon elle, il y a des choses intéressantes, belles, ou propices à la réflexion, dans tous les genres de livres. Elle n’arrive d’ailleurs pas à définir un genre d’ouvrages qu’elle préférerait.
Toutefois, il y a quelque chose qui peut la bloquer dans la lecture d’un livre, c’est l’écriture. « Si elle ne me plait pas, je suis capable de laisser tomber une histoire en plein milieu, même si c’est un best-seller » affirme-t-elle.

Comme tout auteur, Mary trouve aussi son inspiration dans le monde qui l’entoure. L’actualité, l’Histoire, le rapport à la nature, la psychologie sont autant d’éléments qui nourrissent son art.
Elle peut, également raconter une histoire à partir d’une photo vue dans une exposition, ou d’un reportage sur un sujet qu’elle aurait envie de creuser pour ses lecteurs.

Ce qu’elle aime dans son expérience d’artiste

Il y a, avant toute chose, le rapport avec le public. C’est pour apporter quelque chose aux enfants qui lisent ses livres qu’elle écrit. En conséquence, le sourire des enfants lors d’une dédicace, les parents qui racontent le moment de lecture avec leurs bambins, les interventions pour une activité avec les enfants (dans les écoles ou structures d’accueils) autour d’une histoire…ce sont des moments précieux.
De plus, l’écriture est un travail assez solitaire, qui nécessite de l’isolement et dans lequel l’auteur se remet souvent en question. Alors ces moments d’échanges avec les petits lecteurs sont des bouffées d’air essentielles.

Côté édition, Mary Aulne attache aussi une importance toute particulière aux maisons qu’elle choisit !
C’est simple, elle ne propose jamais ses textes aux structures qui ne respectent pas ou ne paient pas leurs artistes.
C’est la raison pour laquelle l’écrivain jeunesse est souvent publiée dans de petites maisons, avec lesquelles elle a un relationnel qu’elle qualifie « d’humain ».
L’albigeoise se rappelle également qu’elle s’est auto-éditée au début de sa carrière d’auteure. « Peut-être que j’y reviendrai de temps en temps pour des projets personnels » ajoute-t-elle.

Et puis il y a une autre relation qu’elle affectionne particulièrement : celle avec les illustrateurs. Car oui, vous vous en doutez, dans la littérature pour enfants, le texte est bien souvent accompagné d’images, le plus souvent dessinées.
Pour Mary Aulne, cette relation est passionnante parce que l’univers d’un autre artiste peut révéler et compléter des éléments d’écriture et puis  elle nous a confié que : « c’est toujours magique de voir comment l’artiste s’approprie une histoire ».

Ses œuvres

2013 : – Les Rêves de Selma ( Roman pour adolescents – Editions Les Lucioles ).
               – Madoulaine (Album illustré par Thanh Portal – Editions Apeiron ).

2015 : – Rencontre dans un carré de pâquerettes ( BD illustrée par Savon – Edition Vert Pomme ).
               – Le Prince des autres contes ( Album illustré par Laure Cadars – Yucca Editions ).

2016 : – Seule la Terre parlera ( Roman pour adolescents illustré par Séverine Dalla – Edition Vert Pomme ).
             : – Zone 2 ( Roman pour adolescents – Yucca Editions )  / Coup de cœur Concours « Lire pour demain » des lycées de Rhône-Alpes Auvergne.

2017 : Pierrot aux poches crevées ( Roman graphique pour adolescents illustré par Mathieu Bertrand – Editions Les Enfants Rouges ).

2018 : Planète Sauvage T1 ( recueil de contes illustré – Editions Passage(s) ).

2019 : C’est aujourd’hui dimanche ( BD pour adolescents illustrée par Clémentine Pochon – Editions Les Enfants Rouges ).

Vous pouvez vous procurer tous ces livres dans les librairies sur commande ou directement sur les catalogues des sites des éditeurs. Les liens de ces derniers sont à retrouver sur le blog ( à droite de la page ) de l’artiste : http://maryaulne.blogspot.com/ .

Ses projets

L’albigeoise a actuellement une collection de 3 albums en cours d’illustration. Elle peaufine un projet de livre en tissu et un autre de BD ado-adulte. Enfin, elle attend un retour d’éditeurs concernant un mini-roman.
Pour l’instant, il est donc impossible de connaître avec précision ses prochaines dates de publication mais à n’en pas douter, vous pourrez gâter vos enfants avec un de ses ouvrages encore en 2020 et dans les prochaines années.

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