Dadou Afaka 

Nom d’artiste Dadou Afaka
Le 23 août 1986
Instruments Voix, guitare, basse
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Le chant, une vocation précoce

Dadou Afaka, né à Vitry-sur-Seine, en région parisienne, arrive dans le Tarn à l’âge de 6 ans. Son léger accent en témoigne : il n’a pas quitté la région depuis. L’artiste, qui vit aujourd’hui entre Lavaur et Graulhet, dans le petit village de Puybegon, se souvient de sa première rencontre avec le chant, à l’adolescence. Dès l’âge de 14 ans, cet adolescent assez timide et introverti commence un apprentissage autodidacte de la guitare et du chant. La musique lui permet de s’exprimer et d’extérioriser ses émotions. Mais c’est au lycée que Dadou se produit pour la première fois sur scène, avec des amis : « Le début de tout, ça a été ce groupe du lycée, même s’il y avait bien sûr beaucoup d’imperfections. C’était un peu de l’ « expérimental » … Mais je l’assume totalement, et c’est vraiment avec cette bande de copains que j’ai appris la musique. » dit-il. Le groupe prend le nom de « Blend » (mélange, fusion) et compose des morceaux reggae, de 2002 à 2006. Cette expérience conforte Dadou Afaka dans sa passion : « Ce que la musique me procure, c’est du plaisir avant tout. Plaisir d’en jouer, et plaisir de la partager. Tout ça est devenu un jeu et de fil en aiguille, j’ai développé mes connaissances, tant musicales que humaines. » raconte-t-il. Après quatre ans de concerts avec le groupe, Dadou décide de se lancer en solo.

« Dadou Afaka », un projet fructueux 

Prêt à monter son projet, le chanteur choisit alors un nom de scène : « Dadou Afaka ». Un pseudo plein de sens pour cet enfant du métissage, originaire de Madagascar : « Dadou, c’est un surnom donné par ma famille du côté français, et Afaka signifie « libre » en malgache ». Depuis une quinzaine d’années, il compose, autoproduit et partage ses chansons. En 2009 sort son premier EP, intitulé « Love and Hope ». Enregistré au studio Format Son de Toulouse, il n’est pour le moment pas disponible en ligne : Dadou Afaka le qualifie un peu de « maquette ». En 2011 le chanteur produit un trois titres, « À pleines dents », sorti seulement en digital aussi. L’année suivante, il sort l’EP « À ma façon », puis en 2014 l’EP « Rien que nous deux ». Dadou Afaka, c’est un univers musical riche, aux confluents de plusieurs styles musicaux. En effet, le compositeur est passé par différentes phases musicales et conserve de ce parcours une grande richesse de références et d’inspirations. « Je ne suis pas puriste, j’ai du mal à me définir dans un style. Je dirais qu’aujourd’hui, mon style est un mélange entre de la soul, du blues, et du rock… Mon dernier EP, sorti en 2021, est un peu plus rock et électrique, mais il y a quand même toujours ce côté très groove dans la façon de chanter. C’est mon identité. » analyse-t-il.

Un style unique, nourri d’inspirations diverses

Ce style à la croisée des chemins est en fait le fruit d’inspirations variées. À l’adolescence, Dadou a été bouleversé par Ben Harper. Il s’explique : « Je n’ai pas peur de dire que c’est un modèle. Et ce, depuis le début de mon apprentissage musical. Ce côté « song writer », cette union guitare et voix très efficace, l’émotion toujours très forte qu’il véhicule, les thèmes engagés qu’il aborde… ». Dadou puise aussi dans le registre reggae du Jamaïcain Bob Marley. Fan inconditionnel de cette musique, il reconnaît volontiers les quelques incursions de ce registre dans son œuvre : « Les thèmes du reggae ne m’ont jamais lâché. Je suis vraiment accroché à ces idées d’universalité, d’amour au sens large, de positivité… ». Il évoque enfin l’influence de Stevie Wonder qui, quant à lui, incarne un style groove et un côté « old school ».

Ses moteurs : l’amour de la scène et la foi en ses rêves 

Ce qu’aime par-dessus Dadou Afaka, c’est toucher les gens et susciter une émotion. Sur scène, il essaye toujours d’adapter au mieux son interprétation de manière à inspirer des sentiments au public – tant de la joie pour certains titres que de la mélancolie pour d’autres. Les retours du public l’encouragent ainsi beaucoup. Souriant, il se souvient des nombreux gens venus le remercier après ses concerts et qui lui ont dit avoir été transportés et bouleversés…

Malgré les difficultés du monde de la musique et a fortiori de l’autoproduction, Dadou est animé par une foi constante en ses rêves : « Parfois, je me dis que je suis complètement fou de faire ça tout seul ! On a tous des remises en question : est-ce que je fais vraiment bien ce que je fais ? Est-ce que c’est pertinent ? Et malgré tout, au fond de moi, je sais que j’ai quelque chose à raconter, donc je me dis de foncer ! Je me remets en question, je prends les conseils des uns et des autres, et j’avance ! Le chemin est long, mais je ne perds pas espoir ».

Son dernier EP, récit d’un renouveau musical 

En 2021, après plusieurs années d’absence, Dadou Afaka sort un EP au titre évocateur : « Still walking on my way ». Après la sortie de son EP « Rien que nous deux », Dadou Afaka avait cessé de se produire pendant presque sept ans, pour des raisons personnelles. C’est pendant la crise du Covid, qui a peut-être fait naître – ou renaître ! – des vocations, que l’envie d’écrire et de jouer lui revient. La chanson éponyme de l’album, qui en est vraiment le titre phare, est donc un écho à son histoire musicale. Dadou Afaka, loin d’avoir dit son dernier mot, revient à ses premières amours, la composition et l’interprétation !

Son retour est marqué par un formidable élan de générosité auquel il ne s’attendait pas. Il y a un an, il lance une campagne de financement participatif sur Ulule, pour financer la réalisation d’un clip vidéo et la sortie d’un single. Conscient que la période de crise sanitaire n’est pas la plus adaptée pour demander de l’argent aux gens, il espère tout de même pouvoir réunir une petite somme. Mais la générosité des gens dépasse totalement ses attentes : il a ainsi pu sortir un EP de cinq titres. L’aide de la SACEM a aussi été précieuse. Reconnaissant, Dadou évoque ce coup de pouce du destin : « J’ai pu constituer une super équipe, embaucher des choristes et des comédiens, et faire les clips vidéo avec Rec and Play Média, de Toulouse, avec qui j’avais déjà collaboré il y a quelques années ».

De nombreux projets futurs… 

Il y a une quinzaine d’années, en entrant dans la boîte d’industrie plasturgique qui l’embauche aujourd’hui en administratif et informatique, Dadou était plein de la fougue de sa jeunesse : « J’avais dit à mes patrons que j’étais musicien et que je ne resterais que trois mois ! » se souvient-il en riant. Aujourd’hui, la concrétisation de ce rêve de professionnalisation semble plus proche que jamais. Et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que Dadou évoque ses projets en cours : « Je bosse sur un projet de composition, potentiellement pour un futur album ! En effet, je n’en ai jamais fait au sens noble du terme, c’est-à-dire avec au moins une dizaine de titres. J’attends que divers paramètres soient réunis pour viser plus gros ». Parallèlement, il a monté cette année un projet de covers (reprises), appelé « sweet mood ».  Il n’exclut pas non plus de proposer des pressages d’albums physiques dans le futur, d’autant plus que son esthétique musicale aux accents vintage va de pair avec une certaine culture du disque. Enfin, le but ultime de Dadou Afaka serait d’arrêter l’autoproduction. Son optimisme ne l’empêche pas de demeurer réaliste : le chemin est encore long. Actuellement en coaching artistique avec la salle de spectacle castraise Lo Bolegason, Dadou prépare un répertoire « live » pour viser des premières parties.  À quand une tournée ?

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