Lolly : la Tarnaise qui vous aide à mieux comprendre vos chats

La Castraise âgée de 27 ans est spécialiste du comportement félin. Elle a créé son activité « Happy Cat » il y a un peu plus d’un an. Grâce à son expertise elle vous propose de mieux comprendre les chats qui vivent avec vous pour arriver à une relation équilibrée et dans la bienveillance. Rencontre.

Première concernée

Vous auriez rencontré Lolly il y a 4 ou 5 ans, elle ne vous aurait certainement jamais dit qu’elle se dirigerait vers une carrière de comportementaliste spécialiste du chat. Mais en 2021, la jeune femme a rencontré des problèmes avec ses deux chats qui avaient du mal à cohabiter. Au détour de recherches sur internet, elle a contacté une comportementaliste qui l’a accompagnée vers la solution. « Ça a été une révélation pour moi. » dit-elle. Mais qu’elle puisse travailler autour des animaux et de leur bien-être, finalement, ça n’est pas une énorme surprise. « J’ai toujours grandi avec des animaux. J’ai des chiens et des chats. Je suis famille d’accueil pour une association donc je m’occupe de chats au quotidien chez moi. » explique-t-elle.

Aimer les animaux, savoir s’en occuper c’est une chose… les comprendre réellement c’en est une autre ! C’est la raison pour laquelle Lolly a choisi de faire les choses bien et de se former. Les écoles ne sont pas légions mais cela existe. Elle précise : « Les formations sont plus répandues pour les comportementalistes du chien. Mais cela commence à se développer de plus en plus aussi pour les félins. Il y a évidemment un diplôme à la fin qui nous permet d’exercer ». La Tarnaise continue aussi à se former sur des thématiques plus précises, pour affiner au maximum ses connaissances et être de plus en plus pointue.

Lolly Ferreira avec un de ses chats

Accompagner les « humains »

Concrètement le rôle d’un comportementaliste animalier c’est d’accompagner les personnes qui ont des chats chez eux et qui rencontrent des comportements dérangeants. Ces personnes, Lolly les appelle des « humains » et non pas des « propriétaires » ou des « maîtres » « Pour moi les mots sont très importants. Le fait de dire « humain »  ça me permet d’impulser un peu ma façon de penser, c’est à dire que je ne me considère pas comme étant propriétaire de mes animaux. Je suis propriétaire de ma maison, de ma voiture, pas de mes chats qui sont des êtres-vivants. On les qualifie d’ailleurs par leur espèces, donc je fais de même pour nous. » précise-t-elle. Et ce n’est pas une lubie de Lolly, cela fait un peu partie des bases du métier. D’ailleurs de nombreux comportementalistes utilisent aujourd’hui le terme « humain ».

Une fois que cela est dit, une question se pose : de quelle manière une professionnelle comme Lolly peut-elle vous aider avec vos minets ? Tout simplement, elle va vous permettre de mieux comprendre leurs besoins. Car oui c’est lié.  Si votre matou a des comportements qui vous dérangent, c’est principalement parce que ses besoins ne sont pas assouvis. Parmi ces besoins il y a des fondamentaux comme le dit la gérante d’« Happy Cat«  : « Le chat c’est une espèce arboricole. Grimper, escalader, prendre de la hauteur c’est vraiment un besoin primordial et il faut y répondre. Ensuite, il lui faut des espaces pour griffer pour décharger ses émotions. Le chat a aussi besoin de jouer et explorer donc il faut lui en laisser l’opportunité. Et enfin, les besoins vitaux : manger, boire et le bac à litière pour l’hygiène ». Et si vous vous demandez si un chat peut vivre dans un appartement sans être malheureux, la réponse est oui ! Il suffit juste de tout mettre en œuvre, dans le domicile, pour qu’il soit épanoui.

Un chat heureux

Les besoins des de ces boules de poils sont les mêmes pour toute l’espèce mais en fonction de l’environnement, de l’investissement des personnes, des relationnels, il peut y avoir des petites variations. Le profil du félin est aussi important. « Il peut par exemple y avoir un chat qui n’aime pas trop jouer ou trop explorer mais il faut quand même le lui proposer. Et c’est lui qui dispose. » estime la comportementaliste. Lolly s’attache tout de même à personnaliser au maximum ses conseils. Les cas pour lesquels on l’appelle le plus sont les éliminations en dehors du bac à litière, les comportements agressifs envers les humains ou envers d’autres animaux et les miaulements insistants.

Pas d’action sur le chat mais sur l’environnement

Pour agir, Lolly n’a besoin que d’un entretien avec les personnes qui la contactent. Après un échange au téléphone pour commencer à cerner la problématique, elle propose un rendez-vous au domicile des clients ou en visio. Elle raconte : « L’entretien dure 2h environ et c’est vraiment un échange hyper approfondi. Cela me permet d’établir une analyse précise du chat, de son environnement, des relations qu’il avec chaque membre du foyer. C’est en fonction de tous ces points que je peux proposer des pistes ». Ensuite, la gérante d’« Happy Cat » propose un accompagnement d’un mois et demi durant lequel elle suit l’évolution de la situation et elle continue à répondre aux questions. Elle peut même ajuster les solutions si besoin.

Petite particularité qui peut surprendre parfois les clients : Lolly n’a pas besoin d’interagir avec le chat, ni même de le voir ! Elle explique : « Je n’agis pas sur l’animal. Je travaille avec l’humain donc l’investissement des personnes va être vraiment indispensable. C’est à elles de mettre en place les choses, ce sont elles la clé ». Ne soyez donc pas surpris si elle ne cherche même pas à toucher le félin si celui-ci est à proximité d’elle. Au contraire : « Si le chat ne vient pas à mon contact, je ne vais pas aller la solliciter. C’est un point que je vois en entretien, le fait de respecter l’intégrité physique de son chat, c’est très important. Donc je me dois aussi de montrer l’exemple. » ajoute-t-elle.

Lolly Ferreira en entretien

Comme dans beaucoup d’autres domaines, le plus dur c’est d’appeler le professionnel. Une fois que le premier pas est réalisé, la suite coule souvent de source. La plupart des comportements dérangeants des chats sont la conséquence d’une mauvaise connaissance de leur espèce. « Une fois que c’est expliqué , qu’on explique quels sont les besoins, pourquoi ça fonctionne, les gens arrivent quand même à se remettre en question facilement et les résultats sont visibles rapidement. » affirme Lolly. Et puis n’hésitez pas à appeler avant que les problèmes arrivent ou à des moments clés de votre cohabitation avec le chat. Selon elle, « ce serait bien de faire un entretien dès l’adoption ou en amont d’un déménagement, de l’arrivée d’un enfant dans le foyer par exemple ».

Happy Cat – Lolly Ferreira – 0778466449 – happycat.comportementfelin@gmail.com

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