Albi : le festival « Les Œillades » revient pour une 27ème édition

Le festival du film francophone est de retour en 2023, du 21 au 26 novembre prochains. On y retrouvera tout ce qui a fait le succès de l’évènement jusqu’à présent. Tarn Me Up en est partenaire. Présentation de cette 27ème édition encore très riche qui se déroulera dans les cinémas CGR des Cordeliers et Lapérouse et à la Salle Arcé.

Des projections et des rencontres à foison

C’est le principe même d’un festival de cinéma : les très nombreuses projections. Et sur ce plan là, « Les Œillades » n’ont jamais déçu. Et la déception ne sera pas encore pour cette année puisque pas moins de 50 films sont au programme de cette nouvelle édition. L’association  organisatrice (« Ciné Forum ») a sélectionné 19 films en avant-première, fictions et documentaires, ainsi que 4 films en sortie nationale. Sur les avant-première, 11 seront en compétition pour obtenir le Prix du public. On peut citer par exemple : « Ma France à moi » de Benoît Cohen, « Foudre » de Carmen Jaquier, « La tête froide » de Stéphane Marchetti ou encore « L’homme d’argile » d’Anaïs Tellenne.
Mais le festival albigeois se plaît aussi à proposer au public des films déjà sortis et qui n’ont pas forcé pu bénéficier de suffisamment de temps en salles pour rencontrer le succès mérité. C’est ce qu’on appelle les « reprises ». Il y en aura 15 cette année. Ce sont des films jugés marquants par l’organisation des « Œillades ». Le plus souvent ils sont sortis dans les derniers mois comme « Le syndrome des amours passés », « Le procès Goldman », « La fiancée du poète » ou même « We have a dream ». Il y a aussi des films sortis il y a quelques années comme les deux de Delphine Lehericey : « Last dance ! » et « Le milieu de l’horizon ».

Delphine Lehericey – Crédits Photos : DR ©

Delphine Lehericey qui sera d’ailleurs présente tout au long du festival cette année. La réalisatrice suisse est l’une des deux invitées d’honneur des Œillades 2023. L’autre guest principale n’est autre que l’actrice belge Lucie Debay. À 38 ans, elle a déjà joué dans plus de 20 longs-métrages. La comédienne a notamment obtenu le Magritte de la meilleure actrice dans un second rôle en 2019, pour son personnage de Laura dans « Nos batailles » aux côtés de Romain Duris.
Mais ces deux femmes sont loin d’être les seules professionnelles à se rendre disponible pour le festival du film francophone d’Albi. Au total, 42 invités viendront défendre leurs films projetés tout au long de la semaine et débattre. Ils sont réalisateurs, acteurs, critique de cinéma, producteurs, scénaristes, distributeurs ou même professeurs en esthétique du cinéma. Cela promet des échanges très intéressants autour des aspects techniques, artistiques et économiques du monde du cinéma.

De la diversité mais une thématique phare

Impossible d’imaginer « Les Œillades » sans plusieurs regards sur le cinéma, sur le monde. Comme chaque année, la programmation offre aussi la possibilité de voir des courts-métrages. Il y en aura une quinzaine projetés, dont la plupart seront en compétition pour deux prix (celui du jeune public et celui du public). Au rendez-vous également, un large panel de genres et de thématiques. C’est ainsi que les spectateurs pourront naviguer entre comédies, films fantastiques, drames, romances et même documentaires. De la même manière ils pourront se nourrir de longs-métrages qui abordent des sujets tels que l’émancipation féminine, la religion, l’amour, le patrimoine ou encore l’environnement.

Visuel du film « Testament » en compétition aux « Œillades »

La nature est d’ailleurs le thème de cette 27ème édition. En témoigne, le vert choisi comme couleur principale de l’affiche du festival et de l’ensemble des outils de communication. C’est le partenaire de l’évènement, Trifyl, qui a donné l’idée d’axer vers cette thématique. Il faut dire aussi que de nombreux films traitent de plus en plus du rapport de l’homme à la nature, du dérèglement climatique etc. Dans la programmation des Œillades 2023 on peut citer « Le règne animal », « Les algues vertes », « Sitabaomba, chez les zébus francophones »… Il y a aussi « La fête sauvage » qui est un des premiers films animaliers et qui sera projeté en ciné-concert avec l’accompagnement électro de Axel Rigaud (le 23 nov à 21h dans la salle Arcé).

L’association Ciné-Forum a voulu appuyer sur la thématique environnementale en proposant des rendez-vous en marge des projections classiques. C’est ainsi que le vendredi 24 novembre auront lieu des rencontres professionnelles sur l’éco-production dans le cinéma. De 9h à 17h, en salle Athanor, des professionnels du secteur seront invités à parler de transition écologique dans le 7ème art. Les plus jeunes seront aussi associés à la réflexion autour de l’environnement. Des classes de 3 écoles primaires d’Albi (Mazicou, Claude Nougaro, Edouard Herriot) ont pour mission de filmer la vie d’objets, de leur utilisation jusqu’à leur traitement en déchet. Leurs réalisation seront projetés le samedi 25 novembre, au cinéma CGR Le Lapérouse à 10h45.

Toute la programmation est à découvrir ici.

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