Nicolas Petit

Sa « rencontre » avec la musique

Aussi loin qu’il se souvienne, Nicolas a toujours chanté. Tout petit déjà, dès qu’il y avait un micro quelque part, il fallait qu’il s’en empare quelques instants.  Il  voulait fredonner à longueur de journée. Pourtant, personne n’imaginait que cela pouvait devenir sa vocation. Il faut dire qu’il n’est pas issu d’une famille de musiciens. Ce n’était donc pas évident, pour ses parents, de percevoir les signes de cette passion naissante.

C’est lorsqu’il était en classe de 4ème au Collège Saint-Dominique de Labruguière que le déclic a vraiment eu lieu. Pour le spectacle de fin d’année, sa professeure de musique a décidé de mettre en scène la comédie musicale « Notre Dame de Paris ». Après une petite hésitation, Nicolas a accepté un rôle pour lequel il devait chanter, en solo. Il se souvient encore du jour de la représentation, de ce plaisir immense d’être sur scène , du succès rencontré auprès du public…cela a été une véritable révélation pour lui ! Il n’a plus jamais voulu faire autre chose de sa vie.

C’est donc vers 14 ans qu’il a commencé à chanter sérieusement. Un an plus tard il a démarré le piano.
Comme il le dit lui même : « Je n’avais pas envie de devenir un grand instrumentiste, ma seule ambition était de m’accompagner en chantant ».

Son histoire musicale

Le castrais n’a jamais vraiment réfléchi à d’autres options que la musique pour sa vie professionnelle.
En 2007, alors qu’il assiste à un concert de Calogero au Zénith de Toulouse, il est fasciné et comprend vite qu’il veut, lui aussi, faire le show devant un public.

« J’ai l’impression de vider mon sac à chaque fois », dit-il pour expliquer son amour de la scène.« Ça paraît cliché, mais c’est vraiment la sensation que j’ai. Je suis une personne très sensible, et ça me permet de gérer mes émotions, et donc de me sentir mieux dans la vie de tous les jours. C’est vital en fait », rajoute-t-il.

Toujours en 2007, Nicolas Petit a fait la rencontre du professeur de guitare de son petit frère : Micael Crouzet. Cet homme lui a rendu un grand service en l’accueillant gracieusement dans son home studio dans le but de lui enregistrer sa première maquette pour un concours de chant.
Un an plus tard, les deux artistes se sont mis à collaborer ensemble et sont devenus peu à peu des amis.
Nicolas écrivait des textes, Micael les mettait en musique.  Aujourd’hui encore ils créent ensemble et fonctionnent en binôme. En 2009, ils ont écrit un premier album qui est aujourd’hui volontairement introuvable sur internet car ils l’estiment obsolète. Deux ans après, ils écrivent et composent deux titres : « EH » ( voir le clip ici ) et « Déception » (voir le clip ici ).

En parallèle, il commence à se faire un nom dans le milieux des bals, des fêtes de villages. Il comprend qu’il pourra vivre de son art même s’il se doute que la situation sera parfois instable.

Sa musique, ses influences

L’univers de Nicolas Petit c’est incontestablement la variété. Il le dit lui même et l’assume. Malgré tout, sa musique a beaucoup évolué. Ses chansons ont aujourd’hui, bien souvent, des teintes rock et électro qu’elles n’avaient pas à ses débuts. Et il l’annonce : ce sera de plus en plus le cas. D’ailleurs son nouveau projet live, en duo basse-batterie, en dit long sur le tournant musical qu’il est en train de prendre.

Côté influences, Nicolas aime écouter de tout et donc il s’inspire de tout mais la variété et ses chansons populaires l’ont beaucoup influencé. Daniel Balavoine, Jean Louis Aubert, Michel Polnareff, Calogero, Julien Doré… A l’international, il affectionne particulièrement des artistes Pop/rock : Queen, Coldplay, U2, Sting, Keane, Muse, Big Wreck ou encore Midlake.

Son Album « Suméria »

Le 25 Mai 2018, il sort un album physique « Suméria ».   A cette occasion, il fait un concert de présentation événement au Centre culturel le Rond-Point à Labruguière. (voir la vidéo ici ). « J’avais vraiment envie d’aller au bout d’un projet d’album solo avec une réelle identité, que ce soit visuelle ou sonore », explique-t-il.L’artiste castrais avait déjà écrit plusieurs chansons lorsqu’il a décidé de travailler les arrangements avec des musiciens, qui l’ont aussi accompagné en live sur plusieurs concerts : Max Ruzafa, Sébastien Babau, Micael
Crouzet et le regretté Benjamin Rossignol..

C’est une oeuvre très variée, teintée d’acoustique, de rock et de quelques sonorités électro.
Pour Nicolas Petit, impossible de la classer dans un genre déjà connu. Il en a d’ailleurs créé un qui selon lui correspond parfaitement à cet album : la Pop Fiction.
Pourquoi Pop Fiction ? Parce que la plupart des titres ont été inspirés de films de science-fiction, qui est l’une de ses autres passions.  Il a déclaré : « J’aime beaucoup donner un aspect mystique à mes chansons tout en essayant de les laisser accessibles. C’est un univers qui m’inspire énormément et j’ai essayé d’insuffler ça à travers mes chansons ».

Le 25 Mai 2019, un an après la sortie physique de « Suméria », Nicolas Petit, annonce la mise à disposition de l’album sur toutes les plateformes de streaming musical. Retrouvez tous les liens vers celles-ci, ci-dessous :

Amazon music   /   Spotify   /   Qobuz   /   Itunes   /   Apple Music   /   Deezer

Le même jour, il publie sur Youtube le premier clip d’un des titres de l’album.  C’est grâce à un financement participatif sur Ulule qui a fortement marché (121 % de la somme demandée a été atteinte grâce à la générosité de ses fans. La cagnotte avait pour but de financer 3 clips au total. C’est la chanson « Save Me » que le public a pu découvrir en vidéo en premier :

Cinq mois plus tard, le deuxième clip est diffusé. Cette fois c’est le titre « Like a dream » qui a été dévoilé en images :

Le troisième et dernier clip est celui qui illustre le titre « Béluga ». Le plus beau de l’album selon Nicolas Petit. Il est sorti le 7 avril 2020 :

Ses collaborations 

En plus de sa carrière personnelle, Nicolas Petit collabore à de nombreux autres projets avec des groupes et des orchestres ou dans des spectacles.

→ Depuis 2007 et jusqu’à aujourd’hui : membre du groupe « RAZPOP » (il en est l’un des fondateurs et il est le seul membre historique à en faire toujours partie).
→ 2009-2013 : Chanteur dans le Groupe « MANHATTAN » (Rock / Dancefloor).
→ 2013-2016 : Chanteur dans l’Orchestre « Les Méditerranéens » (variété internationale / comédie musicale).
→ 2015-2017 : Chanteur/musicien dans le spectacle « Music Mirror » du Casino Barrière de Toulouse.
→ 2018 : Sélectionné en tant que chanteur pour participer au festival Français FunCity à Chengdu (Chine).
→ 2020 : Remplacements ponctuels en tant que chanteur dans le spectacle « Love Celebration » du Casino Barrière de Deauville.

Ses projets

En attendant que le troisième clip de « Suméria » arrive, Nicolas Petit travaille sur d’autres projets et notamment un en particulier : il est en train de peaufiner une reprise d’une chanson très connue, un classique de la variété française.
« Beaucoup d’interprètes l’ont reprise mais elle n’a jamais vraiment été arrangée. Ce n’est resté qu’un titre piano-voix ou accompagné d’un orchestre symphonique tout au plus », affirme t-il.
En compagnie de ses amis Micael Crouzet, Alexandre Charnier et Grégory Carmagnole, il prépare une
nouvelle version qui, il l’espère, étonnera ! Dans le bon sens du terme bien sûr !