C’est le résultat de la dernière étude démographique de l’Insee.
Le nombre d’habitants de notre département a augmenté de 0,5 % en cinq ans.
C’est moins que l’ensemble de la région Occitanie qui a connu une hausse de 0,8 % mais c’est plus que la moyenne nationale qui est à seulement 0,4 % d’augmentation.
Dans le Tarn, la population au 1er janvier 2017 s’élevait à 387 890 habitants.
Le 81 est donc le cinquième département le plus peuplé d’Occitanie derrière la Haute-Garonne, l’Hérault, le Gard et les Pyrénées-Orientales.
Un solde migratoire positif
Il faut voir les choses en face…le Tarn a une population vieillissante. Pas de panique : c’est le cas partout en France !
C’est grâce à l’arrivée de nouvelles personnes que la population peut être en hausse.
Si elles n’étaient pas là, on constaterait que le solde naturel de notre territoire est légèrement négatif.
L’Ouest toujours plus attractif
On le sait depuis quelques années déjà, c’est à l’Ouest du Tarn qu’il y a un dynamisme démographique important.
La métropole toulousaine est un aimant incroyable. Pour preuve, cette statistique : 40 % de la croissance démographique de l’Occitanie, entre 2012 et 2017, se réalise dans l’aire urbaine de la ville rose.
Dans le Tarn, St-Sulpice-La-Pointe (+1,8 %), Lisle sur Tarn , Gaillac, Graulhet et Lavaur bénéficient de cette proximité immédiate avec Toulouse.
Albi, Castres et ailleurs dans le Tarn
La capitale tarnaise perd quelques habitants au profit de sa périphérie.
A Castres, la population stagne sur cette période de cinq ans, alors qu’elle avait baissé auparavant.
Mais là aussi, c’est la périphérie de la Sous-Préfecture du département qui voit sa population augmenter.
Enfin, le Carmausin et le Mazamétain perdent des habitants.